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Rapide histoire de la soie

3000 ans avant notre ère, l’Impératrice chinoise Hsi-Ling-Shi trouva un cocon, dans sa tasse de thé encore chaude, tombé d’un mûrier sous lequel elle était assise… toute étonnée et voulant le retirer elle ne put saisir qu’un fil qui semblait n’avoir jamais de fin… c’est ainsi, que le premier dévidage du cocon commença.

Durant 30 siècles, la soie se cantonne au pays de la grande Muraille. Puis, par l’intermédiaire des peuples des steppes récompensés par des étoffes somptueuses, le secret et le monopole de la sériciculture franchissent les frontières et les mers : Asie mineure, Bysance… la mondialisation de la soie est lancée.

Au VIe siècle, de notre ère, l’Empereur byzantin Justinien envoie deux moines en mission d’espionnage. Ils ramènent, cachée dans leur bâton de pèlerin creux, la recette miracle : les œufs du ver à soie. 

L’Empereur tente avec succès l’élevage du bombyx Mori . De Constantinople, la Sériciculture gagne la Grèce puis la Sicile, l’Italie, l’Espagne.
La Soie signe son entrée dans tous les palais du monde.

En France, c’est sous Louis XI et surtout Henri IV, conseillé par l’agronome Olivier de Serres et Isaac de Laffemas que l’on doit le développement de la sériciculture. Ils ordonnèrent en effet la plantation, aux frais de l’état, de 20.000 mûriers et introduisirent d’immenses quantités d’œufs de vers à soie.
La raison était, comme dans l’empire romain d’Orient l’hémorragie de devises. Les projets et décisions d’Henri IV furent si bien suivies que la plupart des Grands chemins se trouvèrent bientôt bordés de mûriers, ainsi que les parcs et Maisons Royales.

L’industrie de la soie s’implante vraiment sur le territoire. Elle prospère et améliore sa technicité jusqu’à la Révolution en imposant sa qualité dans le monde entier. L’apogée de la sériciculture sera atteinte au début du XVIIIe siècle et marquera l’âge d’or des départements du midi.

C’est vers 1750 avec l’invention du métier Vaucanson amélioré plus tard par la mécanique Jacquard, que la production augmente et atteint son apogée en 1853. 
En 1855, la maladie du ver à soie nommée « la pébrine » décime les élevages malgré la découverte d’un remède par Pasteur qui n’inversera pas la tendance, et contraint les fabricants lyonnais à importer la matière première d’Asie, via le Canal de Suez. 
Ce sera le coup fatal en France, vers 1869 la production chute de 50 % mais c’est la découverte de nouvelles fibres synthétiques au début du XXe siècle qui marquera le déclin progressif de l’industrie de La Soie à Lyon sans toutefois entamer sa réputation dans la création, la fabrication et l’ennoblissement.

Etoffes et tissus        

SOIE : substance protéique fibreuse souple et brillante sécrétée et filée par divers arthropodes. Son aspect si particulier est du à la section triangulaire des fibres. Elles se comportent comme des prismes et réflechissent la lumière d’une certaine façon. Les couches de fibroïne, l’un des constituants du fil de soie, apportent au tissu ce soyeux à la fois luxeux et sensuel.

La soie est hygroscopique, puisqu’elle peut retenir de 10 à 20 % de son poids à 20 ° et 65 % d’humidité.

Elle possède une élasticité de 15 %, ce qui confère aux tissus une certaine infroissabilité.

ETOFFE : tissu servant pour l’habillement, l’ameublement

TISSU : entrelacement régulier de fils textiles formant une surface souple

BOURRETTE ou BURATTE : soie présentant des irrégularités car le fil est formé de fibres courtes provenant des déchets de filature. Employée dans l’ameublement en Basses Cévennes. C’est un tissu solide et résistant, à la surface irrégulière et granuleuse. Il existe plusieurs qualités :

  • la bourrette mousseline : tissu lâche
  • la bourrette jersey : maille extensible
  • la bourrette royale : toucher lisse
  • le twill/bourrette : tissage diagonal

BROCART : un brocart est une étoffe de soie rehaussée de dessins brochés d’or et d’argent. Le terme de brocart a souvent été appliqué à des soieries brochées richement décorées. Le brocart ressemble à une broderie mais ce n’en est pas. Le dessin se tisse en même temps que le fond avec une navette additionnelle.

Les exemplaires les plus anciens sont chinois, comme le brocart Yunjin, et datent à peu près du début de l’ère chrétienne. De là, le travail de la soie s’est étendu aux régions perses et byzantines.

Le développement de cette industrie à Byzance et, plus tard, en Italie et en France, est capital pour l’Europe, le brocart n’étant que l’une des expressions de ce qu’il est convenu d’appeler la « civilisation de la soie ». Au cours de périodes successives d’intense rayonnement culturel, ces trois puissances vont donc se relayer dans la production de ces étoffes ouvragées : Byzance (800-1200), l’Italie (1200-1600) puis la France (1600-1800).

On dénombre en France trois principaux centres historiques de fabrication : Lyon, Tours et Saint-Maur.

CREPE : du latin cripus : frisé. Surface ondulée.

CREPE DE CHINE : tissu granuleux infroissable légèrement ondulé mais rêche au toucher. Possède un très bon tombé.

CREPE SATIN : très brillant au recto et mat au verso. Souple et d’une douceur extrême.

CREPE GEORGETTE : une soie rèche et transparente, très élégante.

DAMAS : Originaire de la ville de Damas, d’où Marco Polo rapporta ce tissu. Le damas est façonné présentant un effet brillant et un effet mat constitués par la face chaîne et la face trame d’une même armure satin.

  • Le Damas de Lyon : tissu façonné à base de fils teints obtenus par opposition de satin chaîne et sergé 3 lie 1 trame. Il est employé pour l’habillement (gilets, vestes) et l’ameublement (rideaux…).        
  • Damas gros de Tours :  tissu damas, à fond gros de Tours et décor satin chaîne. Utilisé en ameublement.        
  • Damas linge de table :  tissu façonné teint par pièce, à l’origine en fibres naturelles (lin…)        
  • Damas sans envers : tissu façonné teint fil ou teint pièce, réversible par opposition de motifs mats et brillants. Utilisation : lingerie, chemisiers et robes.        

DAMASSE : Terme général pour les tissus travaillés à la manière du damas, le damassé est un tissu double face, présentant des motifs brillants sur un fond mat. Ces motifs résultent soit de changements d’armure sur métier façonné ou uni, soit d’un traitement d’ennoblissement (impression mate sur fond satin brillant). L’effet peut être accentué par l’emploi de fils de chaîne et de trame contrastés, mats et brillants ou clairs et foncés.

Les plus beaux damassés se font sur armure satin, avec des motifs carrés ou représentant des fleurs.

Tissage sur métier Jacquard.

DOUPPION : tissu solide qui se caractérise par ses reliefs aux effets de rayures diagonales.

FAILLE : du néerlandais falie : vêtement de femme. Epais tissu de soie.

FILOSELLE : de l’italien : filosello : cocon. Bourre de soie provenant de cocons percés et de déchets de filature. Ils étaient cardés et filés au fuseau ou au rouet. Autrefois, était employé dans la confection (ex : pour tricoter des gants) mais n’est plus utilisé de nos jours.

LAMPAS : Le lampas est une étoffe assemblant des fils de soie, et souvent d’or et d’argent, dont les motifs sont en relief.

Elle est sans doute originaire de Chine ou de Perse, et connue en Europe à partir du Xème siècle.

Le lampas est un cousin germain du damas, dont la particularité est l’emploi de deux chaînes ayant deux structures distinctes, une pour le décor à dominante trame et une pour le fond de satin à dominante chaîne de liage.

Le lampas était très répandu en France sous Louis XV.

MOIRE de »mohair » : tissu de soie à reflets changeants.

MOUSSELINE : étoffe légère mais rêche au toucher. Son tissage est souple et arachnéen.

ORGANDI : toile légère en soie fine et raide au tissage peu serré pour être transparent.

ORGANZA : voile très fin rigidifié et transparent mais rêche au toucher.

OTTOMAN de l’Empire Ottoman (Turquie) : épaisse soie à grosse côtes tramée sur coton.

PANNE : étoffe de soie à poils coupés sur trame de coton.

PONGE : tissu de soie léger, lisse et légèrement brillant.

SATIN de Zaitoun (nom arabe de la ville chinoise Tsia – Toung) : tissu uni, brillant et solide. Anciennement en soie, aujourd’hui en polyester. On l’utilise pour doubler certains tissages.

SHANTUNG : toile de soie sévère et serrée…

SILCO : mélange constitué de 57 % de soie et 43 % de coton. Sa surface est légèrement brillante. Sa matière fine et serrée est agréable au toucher.

TWILL : de l’écossais tweel : croiser. tissu serré et souple qui se caractérise par sa surface fine et son tissage diagonal.

ZENANA : en hindi : étoffe gauffrée de soie ou de coton.

Personnage : Le rôle clé de François 1er

François 1er (1494-1547) donne la véritable impulsion pour le démarrage et l’implantation du tissage de la soie, non pour de seules raisons économiques, mais parce qu’il est en guerre contre l’Italie et qu’il veut combattre Gênes en ruinant la ville.
À partir de 1531, Lyon devient le lieu d’entrepôt unique de toutes les soies étrangères : les marchands de Paris, de Tours, de Nîmes, etc., sont astreints à faire passer ces marchandises précieuses par Lyon, qu’elles viennent de Marseille ou d’Italie. Dans la suite de cette décision, le Consulat lyonnais décide de lancer la ville dans l’activité du tissage. Il y est incité par Etienne Turquet (Stefano Turchetti, qui a francisé son nom) et Barthélemy Naris tous deux d’origine piémontaise, qui souhaitent implanter le tissage. Ils entreprennent alors des démarches auprès du roi de France pour « eriger en ceste ville les mestiers de faire drap d’or, d’argent et desoye […] qui seroit un bien gros bien pour ceste ville et toute le royaume »
Cette requête présentée en 1536, est entendue par François 1er qui signe des lettres patentes. Elles autorisent Etienne Turquet et Barthélemy Naris à tisser des étoffes d’or, d’argent et de soie. Leurs privilèges portent sur la fabrication des tissus de soie, d’or et d’argent et sur l’exemption de charges communes pour les ouvriers étrangers qui viendraient à s’établir à Lyon sur cette activité. Plus largement, cette décision vise à attirer les meilleurs ouvriers par diverses facilités d’impôts, leur permettant de s’installer à moindres frais à Lyon pour qu’ils s’y implantent avec leur savoir faire et leurs outils. Par la suite, Lyon obtient divers privilèges, notamment l’obligation de faire transiter la soie par la ville, privilèges qui en font la plaque tournante du commerce et de l’exploitation de la soie. En 1540, se forme une nouvelle corporation, celles des ouvriers en draps d’or, d’argent et de soie. Grâce aux privilèges qui leur sont accordés Turquet et Naris, développent rapidement des ateliers de teinture, de dévidage et de tissage. En quelques mois, la ville accueille « tissotiers, veloutiers, mouliniers, tireurs d’or, taffetatiers, vireurs de moulins, passementiers, plieurs de velours »,
Très vite, leur activité se développe. En 1537, François Turquet et Naris, qui ont été rejoints par 2 autres tisseurs du nom de Rollet et Viard, possèdent 3 métiers à tisser. Bénéficiant de capitaux lyonnais et étrangers, en 1540, ils disposent de 40 métiers à tisser. Cependant, le tissage des étoffes les plus précieuses demeure italien et seule la soie la plus simple est tissée à Lyon. Jusqu’au XVIIe. Les ateliers sont surtout situés dans la presqu’île et à Saint-Georges et produisent essentiellement des étoffes unies : les soies les plus sophistiquées continuent d’être produites en Italie. Ces premières autorisations ont des conséquences extrêmement importantes dans tout le bassin qui entoure Lyon. De fait, les départements actuels du Rhône, de la Loire, de la Drôme, de l’Ardèche et du Nord de l’Isère connaîtront tous un développement majeur en relation très étroite avec le développement des activités liées à la soie. Sous Henri II (1519-1559), le nombre de maîtres ouvriers s’élève à 12.000. Le travail de la soie modèle déjà la ville et dans les quartiers Saint Jean et Saint Georges : on rajoute des étages aux immeubles pour y installer des maîtres
tisseurs et leurs métiers à tisser

Personnage : Olivier de SERRES

Olivier de Serres fait paraître en 1599 La cueillete de la soie par la nourriture des Vers qui la font. Echantillon du Théâtre d’Agriculture d’Oliver de Serres Seigneur du Pradel. Ce texte sur la soie deviendra célèbre et sera traduit en allemand en 1603 et en anglais en 1607. En 1603, il publie La seconde richesse du meurier blanc qui se treuve en son escorce pour en faire des toiles de toutes sortes, non moins utiles que la soie, provenant de la feuille d’iceluy.
À l’époque, Barthélemy de Laffemas, conseiller économique auprès du Roi, avait calculé que l’achat à l’étranger des étoffes de soie coûtait annuellement six millions d’écus à la France. Olivier de Serres apporte donc le moyen de fabriquer ces tissus dans le royaume et se retrouve en position d’expert pour développer la production de la soie à grande échelle, via le développement de plantations de mûriers dont les vers à soie se nourrissent. Ainsi, 20.000 pieds de mûriers seront plantés aux Tuileries et 10.000 à Saint-Germain-en-Laye. Avec François Traucat, jardinier de Nîmes, il développe intensément le mûrier dans le midi de la France. Quatre millions de plants sont cultivés en Provence et Languedoc. En 1602, une ordonnance royale impose à chaque paroisse de posséder une pépinière de mûriers et une magnanerie.
Vivarois, il vit non loin de Pélussin où la famille Benay, venue de Bologne a installé à la même époque des moulins à soie utilisant la technique dite piémontaise, permettant de mieux valoriser la production des mûriers, par un dévidage automatique des cocons. Pierre Benay sera appelé par le conseil municipal de Lyon en 1669 pour implanter une ferme modèle dans la région. Jean Deydier fait appel à lui pour installer près d’Aubenas une autre usine en 16757. L’entreprise végète sous Louis XIV mais sera développée en 1752 par Henry Deydier dans le cadre d’une manufacture royale, qui emploiera jusqu’à 2 000 ouvriers et sera l’un des tout premiers rouages de la révolution industrielle en France.
Les millions de plants de mûriers de la région et des Cévennes fournissent une matière première à cette manufacture qui alimente en soie les canuts de Lyon.

Personnage : JOSEPH-MARIE JACQUARD

1752-1834

Mécanicien français, né à Lyon et mort à Oullins (Rhône). À la fin du XVIIIe siècle, le tissage des étoffes brochées s’effectuait encore à la main. Les fils de chaîne, entre lesquels on passait les fils de trame polychromes du dessin, étaient soulevés par des « tireurs de lacs ». Tisserand comme son père, Joseph-Marie Jacquard recherche dès 1790 un mécanisme susceptible de lever automatiquement les fils. Il construit une première machine (brevet de 1801) perfectionnée et achevée en 1806.

Enfermé dans un coffre à la partie supérieure du métier, le dispositif de Jacquard comporte quatre éléments principaux. Une traverse retient suspendus des crochets amovibles. Sous la traverse, des aiguilles horizontales, tordues sur elles-mêmes, forment chacune une boucle : les tiges des crochets, avant d’être reliées aux fils de chaîne, passent dans ces boucles. Appuyées sur la gauche comme un ressort, les aiguilles sont poussées vers la droite devant un carré mobile autour d’un axe dont les côtés portent des trous. Enfin, une suite de cartes perforées attachées les unes aux autres est soutenue et entraînée par le carré : ces perforations déterminent l’exécution du dessin.

Le système fonctionne de la manière suivante. Mis en rotation, le carré présente une face recouverte d’un carton. Quand les trous coïncident de part et d’autre, les aiguilles s’enfoncent. Au contraire, les pleins de la carte repoussent les aiguilles, et ce recul provoque la chute des crochets correspondants, pris dans les boucles. Dès lors, on peut lever la traverse ne retenant plus que certains crochets, ceux-là mêmes qui vont soulever les fils de chaîne. Les perforations de la carte commandent ainsi l’enfoncement des aiguilles, la sélection et la levée automatique de ces fils, entre lesquels doit passer la navette. Le tisserand dispose d’un carton par duite et manœuvre sa traverse du pied. Un métier de Jacquard supprimait cinq « tireurs de lacs », ce qui explique la violence des réactions ouvrières qui suivirent la mise en œuvre du procédé.

Jacques MÉRAND, « JACQUARD JOSEPH-MARIE – (1752-1834) », Encyclopædia Universalis

Aux origines de la soie 1/3 : La princesse Xi Ling Shi

Vers l’an 2700 avant J-C, la princesse chinoise Xi Ling Shi, épouse de l’empereur Huang-di, aurait par hasard découvert la première ce précieux fil d’un cocon sauvage tombé d’un mûrier. L’impératrice découvrit que les petits vers blancs mangeaient les feuilles de mûriers et filaient de brillants cocons. En jouant avec l’un d’eux, tombé par hasard dans son thé, elle sortit un fil délicat. Très vite elle s’aperçut que ce fragile filament pouvait être dévidé et assemblé. Elle avait découvert la soie. L’impératrice convainquit son époux de lui offrir un verger de mûriers pour élever des vers à soie. La soie servit alors très rapidement de monnaie d’échange ou de récompense. Les paysans furent contraints de cultiver des mûriers sur une partie de leurs terres et de payer les taxes en pièces de soie.

Aux origines de la soie 2/3 : Une autre princesse chinoise

Pendant trente siècles, les Chinois gardèrent farouchement leur secret et le monopole lucratif de la production et du commerce de la soie. Les décrets impériaux punissaient de mort quiconque essayait de le transgresser. La fin du secret de la soie est due à une autre princesse chinoise qui, en 420 av.J-C, épousant un prince de Khotan, apprit de celui-ci qu’il n’y avait pas de vers à soie dans son pays. Ne pouvant renoncer à ses habits de soie, la princesse décida de frauder les édits impériaux. Elle cacha, le jour de son départ, des œufs de bombyx et des graines de mûriers dans sa coiffure. Les gardes-frontières n’osèrent pas la fouiller. Les œufs éclorent, les graines germèrent et donnèrent naissance à une industrie de la soie dans ce pays. La princesse apprit aux femmes de Khotan les secrets de l’élevage et de la fabrication du fil et des étoffes, et c’est ainsi que le ver à soie partit de ce pays à la conquête d’autres contrées. Dès l’Antiquité, les Chinois exportèrent la soie, par terre et par mer. Ces routes ont une histoire aussi ancienne que la vie du ver à soie.

Aux origines de la soie 3/3 : Zhang Qian

Un siècle avant la naissance du Christ, un jeune et audacieux Chinois du nom de Zhang Qian fut chargé d’une mission secrète et traversa la Chine jusqu’aux régions alors lointaines et mystérieuses de l’Ouest. Ce fut l’un des plus importants voyages de l’histoire, car il donna naissance à la Route de la soie. La soie fut acheminée par cette route, de la Chine vers le Moyen-Orient et l’Occident, par voies maritime et terrestre.

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